Quatrième Congrès de la République socialiste d'Italie [Mars 1936]
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Sujet: Quatrième Congrès de la République socialiste d'Italie [Mars 1936] Sam 23 Oct - 12:03
Quatrième Congrès de la République socialiste d'Italie
Aujourd'hui commence le Quatrième Congrès de la République Socialiste d'Italie. Les différentes factions du Congrès débattront des politiques économiques, internes et militaires. L'Unione Sindacalista cherche à promouvoir le syndicalisme orthodoxe, en faisant avancer les politiques actuelles du congrès, tandis que le Partito Socialista Italiano souhaite un gouvernement qui aide le peuple, et soutient le socialisme chrétien. Pendant ce temps, la nouvelle faction de Benito Mussolini, l'Unione Nazionalista, fait avancer la nouvelle idéologie du Garibaldismo, plaidant pour un pouvoir étatique absolu et une expansion militaire agressive. L'avenir même de la République est en jeu.
Jour 1 : Politique Économique
Le premier point à l'ordre du jour est la politique économique de la République. Le Partito Socialista Italiano plaide pour une focalisation sur l'agrarianisme et le soutien aux communes rurales. L'Unione Sindacalista plaide en faveur de la promotion du syndicalisme pour en faire une véritable république industrielle démocratique. Alors que l'Unione Nazionalista de Mussolini ne demande rien de moins qu'une industrialisation totale et immédiate. Au final, l'Unione Sindacalista remporte le débat.
Jour 2 : Politique Interne
La discussion du deuxième jour du Congrès s'est concentrée sur des questions plus internes. Le représentant de l'Unione Sindacalista s'est manifesté et a fait pression en faveur d'une plus grande autonomisation des syndicats tandis que le représentant du Partito Socialista Italiano s'est manifesté en faveur de l'autonomisation des communes rurales. Le représentant de l'Unione Nazionalista a fait valoir que c'est le président qui devrait être habilité. Ici, Mussolini remporte le débat en le portant sur la centralisation autour de l'État socialiste.
Jour 3 : Politique Religieuse
Le dernier point à l'ordre du jour est le statut du christianisme dans la république. Le Partito Socialista Italiano s'est prononcé en faveur du socialisme chrétien, son représentant affirmant que même les prêtres peuvent servir le socialisme comme Jésus le voulait. L'Unione Nazionalista, d'autre part, prétend que le christianisme est archaïque, inadapté à l'âge moderne et que l'athéisme d’État aidera à briser les chaînes de l'ignorance. Enfin, l'Unione Sindacalista soutient un statu quo intermédiaire de la laïcité. La démocratisation des États Pontificaux a donné un capital politique au Partito Socialista Italiano qui lui a permis d'imposer, dans les débats politiques mais également publics, le Socialisme Chrétien.
Effets :
Le nouveau gouvernement devra nommer un membre de l'Unione Sindacalista comme Ministre de l'Économie.
Légère augmentation du capital politique du gouvernement.
Légère augmentation de l'influence politique des États Pontificaux dans notre pays.
Quatrième Congrès de la République socialiste d'Italie [Mars 1936]