Grève Générale en Rhénanie

Les travailleurs de Rhénanie sont en grève ! Et le Kaiserreich doit déterminer ce qu'il doit faire. Si les conservateurs, majoritaires au Reichstag et au gouvernement, sont partisans d'envoyer l'armée et de les remettre au travail manu militari, le Zentrum préférerait discuter et négocier. Après plusieurs jours de discussions, les conservateurs laissent une chance au Zentrum de mener les négociations, en préparant une troupe d'intervention dans le même temps.

Heinrich Brüning, le représentant du gouvernement dépêché par le Zentrum, rencontre les leaders socialistes Rhénans le 24 mars. Leurs revendications sont simples : la réinstauration de la FAUD en Rhénanie, pour représenter les travailleurs, et l'ouverture de négociations entre les leaders syndicaux élus et le gouvernement Allemand dès juin.

Pour le Reichstag, ces demandes sont totalement inacceptables ; jamais la FAUD ne sera autorisée à nouveau. Lorsque les socialistes Rhénans l'apprennent, ils occupent plusieurs usines de la région afin de faire pression. Les tensions montent et le Zentrum tente de calmer le jeu. Brüning tente de convaincre les leaders socialistes d'abandonner la FAUD en échange d'une extension des droits sociaux en Rhénanie - notamment un abaissement de la durée maximale de travail et une augmentation des salaires. Certains leaders pensent que la proposition est acceptable mais les grévistes, entraînés par la colère des déclarations du Reichstag, refusent et imposent aux dirigeants de négocier le retour de la FAUD, sous peine de quoi la grève continuera.

Le 7 avril, les conservateurs en ont assez de ces tergiversations. Vingt mille soldats entrent en Rhénanie, avec tout de même l'ordre de ne pas tuer, et prennent d'assaut les usines pour déloger les grévistes. De violents affrontements ont lieu, les leaders sont arrêtés et les grévistes sont renvoyés au travail de force. Après deux jours néanmoins, de petites cellules terroristes se forment et font exploser trois usines en Rhénanie, dont une importante usine de traitement du charbon.

Finalement, le 12 avril, la grève est contenue. Les leaders sont jugés expéditivement et emprisonnés, et les terroristes sont condamnés à la peine capitale.

Effets :

• L'Allemagne perd 5 unités de Charbon.
  
• L'Allemagne perd 100 000 PI.
  
• -5% de Socialisme en Allemagne.