La guerre d'Ungern contre les bandits du nord change de cap cette année. Khabarov Luchok Petrov et son frère, Koryavov Iosif Petrov, respectivement officiers de l'Armée Russe et de l'Okhrana, sont dépêchés aux côtés des Escadrons de la Mort pour aider à la contre-insurrection. Koryavov demande à Ungern de cesser temporairement les combats dès le 9 septembre, ce qui n'est pas pour plaire au Régent qui laisse un délai de 10 jours à l'agent. Il ne sera pratiquement pas présent à Ulan-Bator pendant 9 jours et reviendra au 10ème, annonçant qu'il sait où se trouve le refuge des bandits et qu'ils y seront encore lorsque les Escadrons arriveront sur place. Le Régent, méfiant, ordonne tout de même de lancer l'assaut et, effectivement, le repaire des brigands est démantelé et deux cent d'entre eux sont capturés.
 
 Sur les recommandations de Khabarov, Ungern va laisser croupir dans les geôles de la capitale les prisonniers durant trois semaines, en en exécutant un par jour devant tous les autres. Le 1er octobre un des prisonniers va craquer et donnera, en échange de sa vie et d'une place dans les Escadrons de la Mort, la position de quatre autres refuges. Néanmoins il s'agissait de petits groupes et les dirigeants de l'organisation sont toujours introuvables, ainsi que le gros de leurs forces. Mais là encore c'est une victoire : ils n'ont pas agis de tout le mois d'octobre et semblent se terrer pour ne pas être découverts.
 

 Tandis qu'en Mongolie même la traque aux bandits de Ja Lama se poursuit par les forces Russo-Mongoles, c'est essentiellement le voisinnage du pays qui va faire grandement évoluer la situation. La chute des Hans au Xinjiang provoque des émeutes populaires dans la province et l'armement des populations Turques, majoritaires à la frontière. Ces populations armées repoussent désormais les incursions des bandits, qui perdent une source de revenus et des bases extérieures. Au début du mois de novembre une armée Russe se déploie à la frontière, commandée par Sergueï Leonidovitch Markov, qui renforce les protections des villages frontaliers et organise un réseau de communication primaire mais stable permettant aux villages d'appeler les troupes motorisées et la cavalerie de la République en renfort très rapidement.
 
 Du fait de ces événements, les bandits de Ja Lama doivent progressivement se replier et trouver de nouvelles bases d'opération, alors même que leurs plus anciens refuges tombent les uns après les autres face aux Escadrons de la Mort guidés par Koryavov Petrov qui retrouve toujours les traces de l'armée de criminels. Au moins de décembre cette dernière était réduite à presque rien, tout au plus 150 cavaliers dont les opérations se résument à attaquer des villages de plus en plus éloignés pour trouver de la nourriture.