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Résistance au Coup d'État de Caracas (Février 1936 - ?)

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MessageSujet: Résistance au Coup d'État de Caracas (Février 1936 - ?) Résistance au Coup d'État de Caracas (Février 1936 - ?) Icon_minitimeLun 18 Oct - 12:54

Résistance au Coup d'État de Caracas

Au Venezuela, alors que le Coup d'État de Caracas vient d'avoir lieu, une résistance du Partido Socialista de Venezuela (PSV) s'est formée, basée sur quelques milices populaires. L'armée Vénézuélienne, partisane d'Eleazar López Contreras, a rapidement dispersé la plupart de ces milices tandis que les industriels Allemands ont organisé leurs propres milices pour protéger leurs intérêts pétroliers.

Le 21 février est créée par la junte la Garde Nationale, formée de volontaires souhaitant se battre pour leur Patrie et la Démocratie. Les membres de cette nouvelle force militaire sont essentiellement des nationalistes et des conservateurs partisans de la récupération d'Essequibo, et d'anciens militaires ayant sauvé la nation en 1928. Quelques nouvelles figures sont également apparues, comme le jeune officier Marcos Pérez Jiménez, à qui la junte a confié la direction de la Garde.

Le 26 février est organisée une rencontre entre des représentants de la junte d'Eleazar et le Cabinet des Affaires Étrangères Allemand. Le lendemain la Garde Nationale est déployée pour aider à la protection des intérêts pétroliers Allemands.

A partir du 24 février, néanmoins, des mouvements de résistance éparses s'organisent dans les campagnes contre le Coup d'État. Une rumeur se répand qu'Eleazar López Contreras serait un soutien des grands propriétaires terriens, qui financeraient le putsch du général. Des grèves se déclarent dans certaines de ces propriétés agraires, dans lesquelles les paysans prennent possession des moyens de production, encouragés par des leaders Syndicalistes et Marxistes. Le 28 février des agitateurs Syndicalistes entrent dans les exploitations pétrolières Allemandes et dans les exploitations Américaines, même si de manière plus minime pour les secondes. Ils clament de grands discours de libération populaire et des grèves éclatent, qui sont rapidement réprimées par la Garde Nationale et les milices Allemandes, qui renvoient les ouvriers au travail.

Effets :
  • +1% de Socialisme au Venezuela.
  • Apparition de la faction "Socialistes Agrariens" qui disposent de 1 000 miliciens et plusieurs exploitations agricoles.
  • Apparition de la faction "Milices du PSV" qui disposent de 1 000 miliciens.
  • Légère augmentation du capital politique d'Eleazar López Contreras.
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MessageSujet: Re: Résistance au Coup d'État de Caracas (Février 1936 - ?) Résistance au Coup d'État de Caracas (Février 1936 - ?) Icon_minitimeVen 22 Oct - 20:55

La junte militaire de Contreras tente de reprendre la situation en main dans le pays. Des troupes sont déployées dans les milieux ruraux sous le coup de la grève et de nombreux postes de douane poussent dans les campagnes pour tenter de contrôler les allées et venues de tout le monde. La junte interdit l'accès aux zones "à risque" à la population et va même jusqu'à expulser des gens de leurs foyers pour cela, en leur offrant tout de même une indemnité. Enfin, Contreras met en place tout un service d'aides au chômage pour résoudre le problème économique qui a déclenché tout ça.

Mais malgré l'importance prodigieuse du réseau douanier interne Vénézuélien, dans un pays d'Amérique du Sud, c'est peine perdue d'essayer de contrôler tout le terrain ainsi. Des socialistes vont donner des discours anti-Contreras aux habitants expropriés, affirmant que l'objectif de la junte n'est pas seulement de protéger la population des zones sensibles, mais de contrôler la production agricole pour affamer les opposants politiques à loisir.

Alors que la foule, le long des postes de douane, s'agitaient, la Garde Nationale est intervenue pour disperser tout le monde et le calme est revenu. Mais la rumeur a fait son chemin parmi la population et, malgré le dispositif astucieux mis en place par Contreras, la colère populaire continue de monter. Des grèves localisées éclatent dans certains lieux de production, le plus souvent des propriétés agraires, qui sont toujours rapidement dispersées par l'armée avant de devenir réellement dangereuse. Mais pendant que l'armée s'occupe de ces micromouvements, les Socialistes Agrariens occupent toujours les exploitations agricoles ; pire, comprenant qu'ils resteront longtemps, ils les ont remis en marche et se sont mis à les exploiter d'eux-mêmes afin de se nourrir, créant une bulle autogérée à l'intérieur du pays. Si la junte espérait menait un siège, elle devra trouver une autre solution.
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MessageSujet: Re: Résistance au Coup d'État de Caracas (Février 1936 - ?) Résistance au Coup d'État de Caracas (Février 1936 - ?) Icon_minitimeMar 26 Oct - 22:52

Mai-Juin 1936

Dans les campagnes Vénézuéliennes, les postes de douane agitent de plus en plus la population. Il semble que certains obtiennent des passe-droits, sans que l'on sache comment ; le 12 mai un homme se présente devant un de ces postes et demande à pouvoir passer pour voir son frère, gréviste, qu'il n'a pas vu depuis des mois. Les douaniers refusent de le laisser passer et, lorsqu'il avance, il est violemment arrêté.

Cet événement provoquera une émeute le long des postes de douane, guidée par des familles souhaitant revoir les leurs. Marcos Pérez Jiménez intervient avec la Garde Nationale et disperse rapidement les émeutiers.

La Grande Marche de Caracas

Quelques jours plus tard, le PSUV profite de l'agitation populaire provoquée par cette émeute pour organiser la "Grande Marche de Restauration de la Démocratie". Les marcheurs sont de tous bords politiques : des libéraux, des sociaux-démocrates, des syndicalistes, des marxistes et même quelques conservateurs. Ils partent des quartiers populaires et se rendent, pacifiquement, jusqu'au palais d'où gouverne Contreras. Leur marche s'accompagne d'un chant entêtant : "El pueblo unido jamas sera vincido !"

Alors que les socialistes défilent dans les rues et s'approchent du palais, la junte de Contreras se réunit rapidement et indique au dictateur qu'il n'a que deux solutions pour réagir : disperser la foule ou permettre la manifestation...

Seul le joueur de la junte peut réagir. Il doit indiquer, ici ou dans son sous-forum, ce qu'il fait. Il peut ajouter des choses aux deux réactions possibles.

Choix :
  • Disperser la foule. Cela risque de provoquer de grandes émeutes dans tout Caracas, et peut-être dans le reste du pays, mais affirmera le pouvoir et l'autorité de la junte et, si aucune émeute ne se déclenche, ou si elles sont vaincues, la junte sera bien établie au pouvoir. Il est possible de tirer dans la foule pour la disperser ; il y aura alors moins de risques d'émeutes, mais s'il y en a, elles seront beaucoup plus violentes, et cela serait très négatif pour notre réputation internationale.
  • Laissez-les manifester. Ce sera un aveu de faiblesse de la junte, et le capital politique du PSUV grimpera en flèche. La junte restera au pouvoir mais le PSUV représentera le contre-pouvoir de la rue : il pourra organiser des manifestations et des émeutes régulièrement pour s'opposer à la junte, créant de facto une co-gouvernance du pays.
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MessageSujet: Re: Résistance au Coup d'État de Caracas (Février 1936 - ?) Résistance au Coup d'État de Caracas (Février 1936 - ?) Icon_minitimeJeu 28 Oct - 16:00

La Riposte Militaire

Alors que les manifestants arrivent devant le palais présidentiel, l'armée leur fait face. Une division entière nouvellement formée, équipée d'armes Américaines, se tient face aux socialistes. Le colonel lance à la foule : "Nous vous donnons l'ordre de vous disperser immédiatement. Si vous maintenez votre regroupement, nous serons dans l'obligation de tirer."

En face les leaders syndicalistes forment une chaîne, bras dessus bras dessous, pour défier la junte. Plusieurs minutes de face-à-face se déroule jusqu'à ce que l'armée tire dans la foule.

La scène devient chaotique ; les socialistes évacuent les rues, tentant de fuir le feu de l'armée. Les troupes de l'État avancent en ordre et en tirant pour dégager les manifestants. Caracas verra 736 morts ce jour-là. Le lendemain de la Grande Marche, l'armée entre dans les quartiers populaires où sont réfugiés les leaders du PSUV. Ils trouvent de nombreuses planques avec une étonnante facilité et arrêtent de nombreux syndicalistes, les accusant de haute trahison. Mais un certain nombre de ces leaders ont été informés de l'arrivée de l'armée et ont pu fuir.

Dans les jours qui suivent la junte édicte des lois successives pour interdire le syndicalisme. Le PSUV est accusé d'une tentative de coup d'État ; Contreras présente pour preuves des armes Françaises trouvées dans les planques du PSUV. Il accuse avec véhémence les syndicalistes d'avoir voulu plonger la nation dans le chaos et dans l'enfer socialiste. Les prisonniers politiques sont jugés expéditivement et incarcérés à vie. Dans la continuité de ces mesures, les grèves sont interdites, de même que les manifestations et les rassemblements socialistes. Un couvre-feu est déclaré dans les quartiers populaires afin de trouver les rescapés.

L'Exode Urbain

Les militants socialistes renommeront le jour de la Grande Marche le Día de la doble maldición. Suite à ces événements des milliers d'habitants de Caracas vont fuir la capitale, effrayé d'être arrêtés par le régime. Ils récupèrent les stocks d'armes du PSUV et s'exilent dans les campagnes. Là-bas ils entrent dans les zones agraires contrôlées par les socialistes agrariens, les douaniers n'osant pas s'interposer. Les coopératives agricoles fondées il y a plusieurs mois déjà accueillent ces nouveaux venus qui se mettent au travail afin d'obtenir des récoltes suffisantes pour nourrir tout le monde.

L'apport de ces armes de guerre dans les campagnes rend ces bulles autogérées beaucoup plus difficile à prendre pour la junte, qui renommera cette force interne "les Exilés". Ils créent un État dans l'État, une région autonome où ils abolissent la hiérarchie et l'autorité. A compter de ce moment, tous les ennemis de l'État qui ont besoin de fuir se réfugient chez eux.

C'est la fin officielle de la résistance socialiste contre la junte.

Effets :

  • La faction "Socialistes Agrariens" et la faction "PSUV" fusionnent pour devenir la faction "Exilés Socialistes", qui compte 12 000 miliciens.
  • Les Exilés Socialistes prennent le contrôle d'une région du Venezuela qui n'est plus sous contrôle de l'État. Cette région n'est pas un pays apparaissant dans les statistiques, elle ne produit ni PI, ni revenus. Elle ne paye pas ses soldats. Elle peut construire des infrastructures gratuitement mais en nombre limité. Elle produit elle-même son approvisionnement alimentaire.
  • Le Venezuela doit trouver des approvisionnements agricoles pour compenser la perte de cette région, sous peine de vivre une crise alimentaire.
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