Après le Coup d'État de la Ligue Militaire et devant la création de la Ligue Balkanique, le nouveau gouvernement Bulgare entame une grande remilitarisation du pays. Les anciens combattants sont rappelés dans l'armée, diminuant de fait le poids des pensions sur les finances de l'État. Cette nouvelle force armée est très expérimentée et déjà armée, ayant conservée les équipements de la Weltkrieg. Elle est immédiatement déployée à la frontière avec la Grèce et la Roumanie afin de prévenir une invasion, provoquant de grandes tensions frontalières. La réaction Roumaine met quelques jours à venir du fait de la discorde entre le Roi et le Capitaine mais les deux se mettent d'accord et les Chemises Vertes sont également déployées à la frontière.

 Les minorités Grecques, Roumaines et Serbes au sein de la Bulgarie sont violemment réprimées dès fin janvier. Des déportations de populations sont effectuées afin d'éloigner les peuples "à risque" des frontières. On dénombre plusieurs centaines de morts parmi ces minorités lors des déplacements qui sont organisés avec peu d'égards envers elles. Les réactions dans les nations voisines ne se font pas attendre et l'indignation est générale, tant chez les Grecs que chez les Roumains et les Serbes. Les vélléités guerrières montent en flèche et on entend résonner des chants de guerre d'Athènes à Bucarest.
 
 L'Empire d'Autriche-Hongrie tarde à prendre position. La lutte politique entre la Couronne d'Autriche et la Couronne de Hongrie bloque complètement la diplomatie Balkanique de l'Empire. C'est le 18 janvier que la Couronne d'Autriche lance un appel à la Paix Balkanique, affirmant le rôle de la Bulgarie comme Protecteur de la région et garant de la Paix. Les Chemises Vertes et les Aristocrates Grecs sont indignés par la position de l'Empereur et se tournent vers la Couronne de Hongrie, les Magyars multipliant les rencontres politiques, essentiellement en Serbie.